Dans quelle mesure les de penses publiques soutiennent
La dette publique française au sens de Maastricht a augmenté de 400% en 20 ans de 1990 à 2010 ! Elle atteint 1600 milliards d’Euro en 2010 et ne cesse d’augmenter de façon continue. Nous le savons bien l’Etat français a deux responsabilités : d’une part réduire son déficit budgétaire tout en respectant les accords de Maastricht, d’autre part relancer la croissance économique. Qui stagne depuis bien des années. Comme l’indique le document 1, l’Etat intervient directement ou indirectement dans l’activité économique sous forme d’investissements, d’aide aux particuliers ou sous forme d’allègement de certains prélèvements obligatoires. Or ces interventions ont pour seul objectif le soutien à la croissance ; la croissance économique, rappelons-le est l’augmentation continue de la production sur le long terme, et mesurée par le P.I.B. Nous montrerons donc dans un premier temps que les dépenses publiques ont un impact sur la croissance économique. Dans un second temps nous en étudierons les limites.
Depuis les recommandations de l’économiste anglais John Maynard Keynes (1883 – 1946), nous savons que l’intervention de l’Etat en cas de déséquilibre économique par des investissements publics dans l’économie permet d’augmenter la demande des ménages et ainsi accroître la relance, ce qui crée un effet démultiplicateur des dépenses publiques. D’une manière schématique on pourrait dire qu’en dépensant plus, l’Etat augmente le revenu disponible des ménages, donc la possibilité de dépenser davantage.
La prime à la casse pour les particuliers qui accepteraient de se séparer de leur véhicule de plus de 10 ans pour acheter un véhicule neuf, va permettre de relancer la consommation et donc la production. Cela, bien sûr, a un coût estimé de 200 millions d’Euros. Par ailleurs l’Etat remboursera début 2009 par anticipation leurs dettes aux entreprises à hauteur de 11,5 milliards. Ce sont