Dans quelle mesure les économies capitalistes développées doivent elles craindre les déficits publics ?
Depuis la seconde guerre mondiale, bon nombres d’économies nationales ont eu recours au crédit afin d’avoir les fonds nécessaires à leur développement. Aujourd’hui, elles en sont arrivées à un point où elles cherchent à réduire au maximum leur taux d’endettement car le remboursement devient de plus difficile. L’état joue un rôle important dans l’économie. Il est un acteur sérieux sur le marché et vient en aide à ses entreprises grâce à différents moyens. Nous pouvons alors nous demander dans quelles mesurent les économies capitalistes développées doivent craindre les déficits publics. Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous verrons dans un premier temps dans quelles mesures les conséquences de l’endettement de l’État est limité sur les entreprises, puis dans un second temps, en quoi les économies capitalistes peuvent craindre les déficits publics.
Dans une économie capitaliste, l’entreprise s’autofinance et trouve le complément par la vente de ses parts sur le marché contrairement aux économies d’endettement dans lesquelles les entreprises sont essentiellement financées par des prêts. Dans ce dernier cas, il est compréhensible qu’un État surendetté ne puisse accorder plus de prêts aux entreprises. En revanche, les conséquences d’un État endetté n’ont donc pas d’incidences sur le mode de financement des entreprises capitalistes. Ces dernières sauront trouver les fonds nécessaires à leur besoin de financement sur le marché des capitaux, grâce aux apports personnels des dirigeants ainsi que grâce aux bénéfices générés. La mondialisation a permis aux entreprises de dépasser les frontières nationales et d’exporter et importer leurs actions et obligations ainsi que leurs produits. Les entreprises capitalistes développées ont donc dépassé la sphère nationale et sont présent sur des économies extérieures à celle de leur pays d’origine. L’abaissement des barrières tarifaires douanières ainsi que la baisse des coûts de