Dans quelle mesure peut-on dire que la france est un personnage dans le salut de charles de gaulle
Le Tome 3 des Mémoires de guerres, écrit par Charles De Gaulle et paru en 1959 raconte l’histoire de la France entre les années 1944 et 1946. Ce tome met en exergue une image de la France relativement supérieure donnée par De Gaulle, similaire à un personnage. Ainsi, dans quelle mesure peut-on dire que la France est un personnage dans Le Salut ?
Nous allons voir en première partie que la France est personnifiée puis dans une deuxième partie que la France est un culte, tel un personnage.
Tout d’abord, nous pouvons voir que la France est décrite comme un personnage à visage humain, et qu’elle possède également un corps. En effet, De Gaulle n’hésite pas à employer des termes humains tels « le corps ». Nous pouvons donc en déduire que la France a une âme, qu’elle est autonome et capable. De plus Charles de Gaulle emploie des verbes de l’ordre de l’humain ou du moins de la capacité humaine. « Se retrouve chez elle » ; « reparait » ; « se reprend ». Nous voyons bien que la France est personnifiée dans la mesure où Charles de Gaulle lui donne un aspect vivant. Elle semble même être capable de ressentir : « grande alliée blessée » ; « corps meurtri de la France ». L’exemple le plus frappant reste celui où De Gaulle la met à son apogée humaine, il en parle comme si c’était une réelle personne, vivante et égale à un être humain : « La voici vivante, respectée, recouvrant ses terres et son rang, appelé au côté des plus grands, à régler le sort du monde. »
En plus du côté meurtri du personnage de la France, nous pouvons également voir que celle-ci est représentée comme étant une mère. En effet, cette mère « berce en son chagrin » le peuple français qui l’admire et la vénère. On remarque que le lien est très fort entre la France et ceux qui la composent. Ces alliés sont appelés « ses enfants ». Elle tente de protéger son peuple telle une mère dévouée.
La France est donc est