David ricardo
Né le 18 avril 1772 à Londres, Angleterre, David Ricardo est le troisième des dix-sept enfants d'une famille bourgeoise de financiers juifs, ayant émigré des Pays-Bas vers l'Angleterre juste avant sa naissance. À quatorze ans, David Ricardo rejoint son père à la Bourse de Londres, où il commence à apprendre le fonctionnement de la finance.
Ricardo rejette le judaïsme orthodoxe de sa famille et s'enfuit à l'âge de 21 ans avec une quaker, Priscilla Anne Wilkinson, qu'il vient d'épouser. Sa mère, en représailles, ne lui parlera plus jamais. À cette époque, Ricardo devient également un unitarien.
Financier : praticien et théoricien[modifier]
La rupture avec sa famille le contraint à se mettre à son compte en devenant agent de change. Ses premiers écrits, sur les problèmes monétaires des guerres napoléoniennes, paraissent sous forme de trois articles publiés dans le Morning Chronicle entre 1809 et 1810. Il publie un an plus tard Essai sur le haut prix du lingot : preuve de la dépréciation des billets de banque (1811), où il développe une thèse quantitativiste où l'excès d'émission de billets a contribué à déprécier la devise anglaise lors des guerres napoléoniennes. Ce livre influencera la rédaction du "Bullion Report" par la commission du même nom de la Chambre des Communes.
Le Député[modifier]
Les débats engendrés par la publication de ses ouvrages monétaires amènent Ricardo à développer ses connaissances en économie. En 1799 lors de vacances particulièrement ennuyeuses passées dans le lieu de villégiature anglais de Bath, Il s'intéresse à l'économie en lisant Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) d'Adam Smith
Son travail d'agent de change le rend suffisamment riche pour prendre sa retraite en 1814, à l'âge de 42 ans. Il déménage à Gatcombe Park et partage son temps entre la politique et l'économie.
Entré au parlement britannique en 1819, après avoir acheté un siège de pair représentant de Portarlington, une