N° 24 - Mars 2013

Bulletin d‘informations de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc www.fisamaroc.org.ma

EDITORIAL
Le secteur avicole marocain achève l’année 2012 avec un bilan plutôt difficile caractérisé par un renchérissement sans précédent des matières premières sur le marché mondial (particulièrement le maïs et le tourteau de soja). Cette situation s’est traduite par une augmentation des prix des aliments composés des volailles et une hausse importante des prix de revient des produits avicoles. Malgré la hausse des prix moyens de vente des produits avicoles à la ferme enregistrée en 2012 par rapport à 2011, ceux-ci sont restés en deçà des coûts de production. Les pertes financières accusées par les opérateurs du secteur consécutives à cette situation n’ont pas manqué d’affecter négativement les différents indicateurs socio-économiques au niveau de toute la chaine de valeur du secteur avicole: arrêt des investissements, baisse des productions et de la consommation des produits avicoles, réduction des postes d’emplois offerts,… (cf. p.3 Conjoncture). Afin d’alléger les coûts de production du secteur avicole marocain, des mesures de réduction des droits d’importation et de la TVA sur certaines matières premières ont été retenues par Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime dans le cadre de la Loi de Finances 2013. Outre la baisse des droits de douane sur les tourteaux de tournesol, la mesure phare ayant un effet significatif sur la réduction du prix des aliments composés a été l’autorisation faite à la provende d’importer le blé fourrager à un taux de droit de douane réduit pour l’utiliser dans la fabrication de ces aliments en substitution partielle au maïs. Cependant, les professionnels ont été surpris de l’instauration, dans le cadre de la Loi des Finances 2013, d’une TVA de 20% à l’importation du blé fourrager. Ce niveau de TVA est de nature à accentuer le problème du butoir pénalisant la provende et exclu