LES PRINCIPAUX ASPECTS DE LA POLITIQUE SOCIALE EN DIRECTION DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES

La baisse de la mortalité après 60 ans depuis les années 70 entraîne une augmentation considérable des personnes âgées de 80/85 ans et plus. Elles représentaient en 2003, 1 140 000 habitants en France. Elles atteindront près de 2 millions en 2016. Ce vieillissement de la population entraîne une augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies dégénératives qui donnent lieu à des incapacités fonctionnelles et des dépendances. Ces besoins relèvent globalement du champ de la protection sociale. Les personnes dépendantes ont besoin à la fois d’assistance à la vie quotidienne et de soins médicaux. Cela à pour conséquence une augmentation des demandes auprès des services de soins et des services sociaux. Jusqu’alors, la collectivité répond aux besoins des personnes âgées et de leurs familles par différentes mesures qui reposent sur des principes de solidarités nationales renforcées par deux lois cadre.

La loi du 20 juillet 2001 a instauré une nouvelle prestation, l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), qui se subtitue depuis le 1er janvier 2002, à la prestation spécifique dépendance (PSD). Cette prestation est destinée à prendre en charge les aides de toute nature nécessaire pour accomplir les actes de la vie quotidienne (heures de ménage, portage de repas, toilette, aménagement de l’habitat…). L’APA crée un droit universel. En effet, le montant de l’aide est déterminé en fonction du degré de dépendance et des revenus des personnes âgées. La perte d’autonomie est mesurée par une grille d’évaluation qui comporte 6 groupes qui patent des personnes les moins autonomes (GIR 1) aux personnes ayant conservé leur autonomie (GIR 6). Seuls les GIR 1 à 6 bénéficieront de l’APA. L’APA garantit un droit égal et objectif : il y aura un barème national garantissant une égalité sur tout le territoire. L’APA est un droit personnalisé : les modalités d’aide seront déterminées en