I Contexte institutionnel

L’établissement pour personnes âgées dépendantes dans lequel je travaille fût construit en 2000. Il accueille essentiellement des personnes âgées en perte d’autonomie, des démences séniles, neurologiques ou psychiatriques. Il accueille également un grand nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et Parkinson. Pour les cas plus rares, nous avons deux personnes atteintes d’une sclérose en plaque, une personne cérébro-lésé de 52 ans. Ils sont en environ 65 résidants. Quant à l’équipe soignante, elle est composée de 6 aides-soignantes le matin et 5 le soir, deux infirmières, un infirmier coordinateur, et un médecin coordonnateur présent deux fois par semaine. D’autres professionnels tels qu’un kinésithérapeute, un orthophoniste et une psychologue interviennent de façon ponctuelle dans la structure. Un animateur assure les activités du lundi au vendredi. Cette équipe pluri-professionnelles se réunit chaque jour afin d’échanger et transmettre les problèmes rencontrés durant la journée. Lors de ces temps de transmissions, chacune des aides-soignantes partagent leurs observations respectives. En effet, nous sommes constamment à proximité du résidant et ce tout au long de son quotidien. Par conséquent, informer, transmettre à l’infirmière et/ou au médecin un quelconque problème, changement de comportement ou une difficulté est crucial pour une meilleure prise en charge et un meilleur suivi. On consacrera un peu plus de temps si une situation ou un cas en particulier crée une polémique au sein de l’équipe. Ceci étant, aucun projet personnalisé n’a été créé jusqu’alors. Le projet institutionnel étant en cours de réalisation.

II Choix de la personne

J’ai choisi d’exposer la situation de Christian car son jeune âge et sa faible dépendance a toujours remis en cause le bienfondé de son placement en EHPAD et constitue un débat majeur et permanent au sein de l’équipe. En effet, malgré un traumatisme crânien