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1) - la direction de la délégation :
un sportif pour la Grande-Bretagne, un politique pour la France,
2) - la composition de la délégation :
"plus de jeunes que d'hommes d'affaires et de politiques !", constatait Sébastian Coe, Président de la délégation anglaise ; un groupement de politiques, de sportifs et de techniciens pour la France ;
3) - le film de présentation :
une mise en valeur de sportifs comme David Beckham, pour Londres, une mise en valeur, notamment, de politiques pour la France avec un zoom venu du ciel qui se focalise sur l'Elysée (permettant une interruption du film avec une intervention de Chirac) ou l'interview d'un Ministre de l'Intérieur devenu Premier Ministre ;
4) - les intervenants pour répondre aux questions :
des techniciens, notamment, pour Londres, un Ministre de la Jeunesse et des Sports pour Paris, pour ce qui concerne la lutte contre le dopage, par exemple.
Ces observations n'expliquent pas le sens du vote de tous les membres du CIO mais, peut-être, de ceux qui ont fait la différence entre les finalistes.
Il n'est pas impossible que les propos anti-anglais prononcés par Chirac à Kaliningrad le 3 juillet aient pu déplaire à des membres anglophones ou du Commonwealth, Londres ayant toujours été devant Paris pour les votes, même avant l'élimination de New-York. On remarquera, enfin, qu'après l'élimination de Madrid, les votes espagnols se sont davantage portés sur Londres que sur Paris.
Des considérations géo-politiques ont pu jouer même si les membres du CIO sont avant tout des sportifs : intervention en Irak, rôle de la France en Côte d'Ivoire, influence de Nelson Mandela (favorable à Londres)