De gaulle
La libération :
D'abord est mis en lumière le funeste tableau de la France meurtrie par les ravages de la
Guerre mondiale. Ensuite se profile depuis les yeux du Général le redressement de l'État et de son activité. Enfin, parce que la libération ne signifie pas l'arrêt des hostilités, est annoncée la poursuite de la guerre.
I] Le funeste paysage de la France blessée
a) L'état du territoire
- Témoignage de la blessure subie par la France, dans les villes « [...] Calais, Boulogne, Dieppe,
Rouen, Le Havre, Cherbourg, Nantes, Marseille,
Toulon, écrasés par les bombardements [...] n'offrent plus que quais en ruine, bassins crevés, écluses bloquées, chenaux encombrés d'épaves » (p.8).
- Moyen de transport presque totalement détruit.
- Manque de première nécessité chez les français (charbon, l'électricité, la nourriture est rationnée)
- Un pays touché économiquement
b) L'état des âmes du peuple
- Les Français connaissent une « subite détente morale ».
- La libération a pour effet de redorer le cœur de tout un chacun.
- Alors que les combats continuent à l'Est.
- La fin de l'Occupation est synonyme du retour de la liberté, c'est mettre un terme à la présence nazie,
« un étonnement ravi » (p. 9) qui envahit les Français.
c) Contraste entre l'opinion publique et la réalité
- La libération ne signifie en rien la fin de la guerre.
- 1994, l'Est de la France n'est pas encore libéré des allemands, le Reich est toujours debout.
- Le pays est touchée économiquement (ces premières nécessités ne voient pas encore le jour).
- De Gaulle, le sauveur, le libérateur, est aux yeux des Français celui capable de faire taire tous les maux de l'État par sa seule présence.
II] L'État convalescent
a) Le gouvernement de salut public
- Le Général de Gaulle, s'entoure de ministres afin de redonner à la France ces premières mesures vitales.
- Le zèle manifesté par chacun d'entre eux est à la hauteur des