Introduction

Communiquer, parler est un mécanisme vital chez tout être humain, car l’homme n’existe pas sans un autre homme. Il a besoin de l’autre pour vivre, pour s’épanouir, pour échanger son « ressenti », pour apprendre. Tous les hommes d’un même culture ou d’un même pays communiquent par le biais de la langue ou par l’intermédiaire de gestes quand la langue est différente et inconnue d’une des deux personnes. L’enfant qui va arriver dans ce monde de paroles, n’en connaît pas les rudiments et donc ne peut pas au cours des premiers mois employer des mots. Ce non emploi ne signifie pas qu’il n’a rien à transmettre, mais qu’il transmet d’une manière autre. Dans la période se déroulant entre la naissance et l’âge de cinq ans, il y a un des apprentissages les plus complexe de notre vie : le langage.
L’acquisition du langage va supposer l’intégrité neurologique et musculaire des organes phonateurs, des commandes neurologiques, une audition normale qui va permettre l’imitation des sons. Cette acquisition suppose un développement intellectuel normal qui implique le besoin de communiquer sa pensée à autrui. Ces conditions étant réalisées, le langage et l’expression se développeront d’autant plus tôt et d’autant mieux que la relation de l’enfant avec sa mère et avec son entourage est satisfaisant. L’enfant apprend à parler, acquiert petit à petit les différentes outils pour parler parce qu’il en a envie, il ressent certains états et il éprouve par conséquent comme nous en tant qu’adultes le besoin de faire partager son « ressenti » à d’autres et en particulier aux personnes qui lui sont familières.
C’est à ce moment là que nous pouvons parler de communication qui est définit par le schéma suivant : émettre à un récepteur, ce récepteur envoyant une réponse au message reçu. L’enfant ne se satisfait que du rôle d’émetteur, il attend et il a besoin du retour fait par l’adulte, ce retour le stimulant et favorisant le développement de son expression et de son envie de