De la démocratie en amérique
2e partie, chapitre 1 :
1 : La liberté et l’égalité peuvent se toucher et se confondre car les hommes qui sont égaux, n’ayant plus de contraintes sociales, peuvent avoir la liberté de créer des choses et les hommes libres peuvent être égaux, puisqu’il n’y a plus d’autorité qui les dominent.
2 : L’égalité, dans la société civile, peut se définir comme le fait de vivre tous pareil et de poursuivre la richesse par les même moyens (elle est donc possible), alors que l’égalité dans le monde politique est impossible car il faut un maître.
3 : Les hommes des siècles démocratiques préfèrent l’égalité à la liberté. En effet, l’égalité forme le caractère distinctif de l’époque où ils vivent. En outre, il est plus difficile de diminuer ou de détruire la liberté que l’égalité et en politique, la liberté est plus dangereuse que l’égalité.
2e partie, chapitre 2 :
1 : L’égoïsme est un amour passionné et exagéré de soi-même, qui naît d’un instinct aveugle. Il n’est pas vertueux et a toujours existé.
L’individualisme, au contraire, est un sentiment réfléchi et paisible, qui procède d’un jugement erroné plutôt que d’un sentiment dépravé. Il ne nuit, au départ, qu’aux vertus publiques, mais, il attaque et détruit toutes les autres et va se transformer en égoïsme et est d’origine démocratique.
2 : Pour les peuples aristocratiques, les familles restent pendant des siècles dans le même état et dans le même lieu. Un homme connaît ses aïeux et les respectent, il pense à sa progéniture et il l’aime. Il fait ses devoirs envers les uns et les autres et il sacrifie ses jouissances personnelles à ses aïeux ou à sa progéniture. Chaque homme est lié à plusieurs de ses concitoyens. Les classes sont très distinctes et immobiles. Tous les citoyens sont placés à un poste fixe, les uns au-dessus des autres.
Dans les siècles aristocratique, les hommes sont liés à quelque chose qui est placé en dehors d’eux et souvent, ils sont