De la tragédie antique à la tragédie moderne.
Pauline
1ère L2
Français
Le mot tragédie est tiré du grec tragodia (« événement tragique »). Cela signifie étymologiquement « le chant du bouc », qui est un chant religieux qui accompagnait le sacrifice du bouc aux fêtes de Bacchus. La tragédie est né dans l’Antiquité, à la fin du XVII siècle (?). Elle se caractérise par un événement possédant un résultat malheureux, qui est souvent la mort, et provoque principalement, chez le lecteur ou le spectateur, de la pitié et de la peur. Elle met en scène un personnage face a des forces supérieurs : le destin et la fatalité. Elle est la représentation d’un destin funeste. Nous verrons alors quelles sont les caractéristiques d’une tragédie moderne. Il s’agira dans un premier temps de constater que certains critères ont persisté, mais qu’ils ont adoptés quelques singularités puis dans un second de montrer le renouvellement de la tragédie antique.
Nous avons remarqué que, concernant la fatalité, les hommes ne la subissent plus, ils luttent contre celle ci. Ce ne sont plus les Dieux qui choisissent le destin de l’Homme, mais l’Homme lui-même, il devient maître de son destin. Les Dieux sont donc remplacés par des rêves prémonitoires ou alors des personnages, tout comme dans le livre Une saison au Congo où l’auteur, Aimé Césaire, donne à son personnage principal l’opportunité, par un rêve prémonitoire, de changer le cour de sa vie . Nous pouvons prendre aussi l’exemple de La machine infernale où la reine rêve de l’inceste qui se produira peu après. Contrairement à la fatalité, le quiproquo reste une caractéristique importante dans la tragédie, elle ne change pas. Il provoque, avec la passion du personnage, l’événement tragique, comme dans la pièce d’Albert Camus intitulé Le malentendu, où la mère et la fille tuent un homme, qu’elles ne reconnaissent pas, pour lui voler son argent, afin d’avoir une vie meilleure. C’est après