De l’appréciation des risques sanitaires des produits de médicaments.
Médiator, vaccins anti-H1N1, utilisation des farines animales comme des pesticides : nous pouvons nous demander si en tant que consommateurs, nous pouvons réellement nous en remettre aux instances qui sont censées veiller à notre santé (AFSSAPS…), si face à la pression économique et financière imposée par l’industrie, ces mêmes instances réussissent à garder leur indépendance et une totale objectivité.
Ne s’agit il pas plutôt d’un problème lié à une mauvaise évaluation des risques par manque d’informations ou manque de compétences des experts censés conseiller nos décideurs politiques ?
Fréquemment la presse fait état de scandales liés à l’utilisation de produits comportant des risques importants pour notre santé. Plus récemment c’est l’affaire du Médiator ; ce médicament antidiabétique qui à défrayé la chronique avec plus de 500 morts en France.
Pourtant ce médicament était connu par le Comité National de Pharmacovigilance (qui siège auprès de l’AFSSAPS) pour ces effets iatrogènes inquiétants depuis 1998 selon le figaro. Mais il n’a été retiré du marché qu’en 2009. De même en se qui concerne le traitement des farines animales responsables de la transmission de la maladie de Creutzfeld-Jakob et destiné à la consommation des animaux d’abattages, la France à pris un retard de deux année pour faire appliquer une directive européenne. Ici il semblerait que ce fameux principe de précaution n’ait pas été appliqué à temps mais dans d’autre situation ce même principe de précaution est peut-être appliqué avec excès de zèle. Comme cela s’est présenté lors de la campagne de vaccination contre la grippe A. 96 000 morts étaient prédits en France, 312 seraient survenus, soit 30 fois moins que prévu. Bien sûr il est heureux que cela se soit produit, mais quand on sait les sommes colossales engagées pour cette campagne de vaccination Il est légitime de se poser des questions sur les dérives et les