De l'amitié - montaigne
La fausse amitié
En général, les gens appellent ‘’amis’’ de simples connaissances, des gens qu’on connaît un peu, sans toutefois être proches. Parfois ce sont des relations simplement ‘’commodes’’, des gens qui sont amis car cela les arrange. Aussi, les discussions mondaines avec ce genre de connaissances sont souvent longues et égoïstes ( ?) –p. 115.
Montaigne ne dit pas que les amitiés plus superficielles sont mauvaises, au contraire. Lui-même avait beaucoup de connaissances. Mais il met le lecteur en garde, conseillant de tenir ces autres amitiés ‘’une bride à la main’’ (p.116)
Dans les amitiés communes, on admire la beauté, ou la facilité d’être sociale, la libéralité ou encore la paternité.
Cette amitié pour Montaigne n’est rien comparée à la vraie amitié décrite plus bas.
L’amitié dans la famille, d’après Montaigne
D’après l’auteur, l’amitié entre enfants et père n’est pas possible. Montaigne pense qu’il ne faut pas confondre amitié et respect. L’amitié grandit grâce à la communication, qui ne peut être présente entre eux car cela irait à l’encontre des devoirs de nature.
Ex : Un père ne va pas partager les privautés qu’il a avec ses enfants.
Ex : Une des premiers offices d’amitié : avertissements et corrections. Les enfants ne pourraient pas corriger leur propre père. (p.109)
Quand Montaigne parle de « frère », il ne parle pas de son frère de sang, mais bien de son meilleur ami. Entre frère, on se partage tout, pense-t-il. Les richesses de l’un sont la pauvreté de l’autre. Ils se complètent. Le domaine où l’un n’est pas fort, l’autre sera à son apogée. C’est ce qui permet une alliance fraternelle. D’après l’auteur, des frères doivent avancer en même temps dans la vie. Lorsque l’un accomplit des progrès, l’autre doit faire de même. Parfois, ils vont se heurter, ce qui va provoquer des conflits.
Quand on est parent, on ne choisit pas le fils qu’on aura et un fils ne peut choisir ses propres parents. Il se