De l'autorité en ethnographie
Ethnographie/Fiction. À propos de quelques confusions et faux paradoxes par Vincent DEBAENE
| Éditions de l’EHESS | L’Homme 2005/3-4 - N° 175-176
ISSN 0439-4216 | ISBN 2-7132-2035-1 | pages 219 à 232
Pour citer cet article : — Debaene V., Ethnographie/Fiction. À propos de quelques confusions et faux paradoxes, L’Homme 2005/3-4, N° 175176, p. 219-232.
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Ethnographie/Fiction
À propos de quelques confusions et faux paradoxes
Vincent Debaene
1. À noter que Jean-Claude Muller refuse cette idée d’une mutation épistémologique et s’il reconnaît que « l’anthropologie réflexive [qui] s’est développée dans le monde anglo-saxon » a engendré une « réflexion en profondeur des conséquences de l’implication des ethnologues sur leur terrain », il y voit surtout le souci d’une « jeune génération » « en panne de nouvelles théories et de nouveaux concepts » qui, « faute d’inventer de nouveaux paradigmes analytiques, […] a tenté de faire passer un simple procédé d’écriture […] pour une révolution épistémologique » (pp. 157-158). À propos de Anthropologie et Sociétés, 2004, 28 (3) : Ethnographie – fictions ?, Gilles Bibeau & Sherry Simon,