De l'equerre au compas
D: Comment êtes vous devenu Maître Maçon?
R: En passant de l'équerre au compas.
La cérémonie d’élévation au troisième degré est le passage de l'équerre au compas comme cela est clairement figuré sur le tableau de loge au grade de maître et dans l’instruction du troisième degré. Dans la cérémonie d’élévation, en exécutant pour la première fois les pas de maître, nous passons par l'équerre pour finir devant le compas, entre ses deux branches.
Ce sont des outils très anciens, des instruments de géométrie et d’architecture.
Posés sur le volume de la loi sacrée, ils sont les témoins de tous nos serments.
La place éminente qu’ils occupent atteste que les Francs-maçons du 18 siècle veulent d’abord témoigner de leur attachement à la tradition des Francs-maçons opératifs.
Mais au-delà de leur utilité, ils ont une signification symbolique.
Quand au fameux passage que constitue l’élévation à la maîtrise, nous retrouvons le thème de la mort propose à la méditation du futur Maçon lors de l’initiation, dans le cabinet de réflexion.
L'équerre
Le premier usage de cet outil est de tracer des perpendiculaires et des figures carrées.
On lui attribue une dignité particulière, en relation avec les notions de justice, de rectitude et de probité.
Elle montre à chaque frère, des qu’il fait son entrée dans le temple, que le souvenir de cet ornement doit l’inciter à exercer toutes les vertus humaines.
Le Vénérable maître la porte suspendue en sautoir comme insigne de sa fonction et des devoirs qui lui sont imposes.
C’est parce que le rôle du Vénérable est de créer de parfaits Maçons qu’il porte l'équerre, signe de rectitude et instrument indispensable pour transformer la pierre brute en pierre cubique et par-là de pouvoir construire un édifice solide et harmonieux.
L'équerre se rapporte à la “matière”, à la terre qu’elle symbolise, qu’elle rectifie et qu’elle ordonne.
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