De l'existence du rapport gallois
Georges Clémenceau déclarait : « quand je veux enterrer un problème, je créé une commission ». Au printemps 2012, un nouveau gouvernement entre en fonction dans un contexte délicat. Les secteurs industriels et des services perdent des parts de marché face à leurs voisins européens. C’est dans ce contexte, que le premier ministre Jean Marc Ayrault va commander un rapport sur la compétitivité à l’ex PDG d’EADS, Louis Gallois, fraîchement nommé à la tête du commissariat général à l’investissement. Le 5 Novembre 2012, Louis Gallois, a remis à Jean-Marc Ayrault son rapport de 74 pages. Dans ce rapport, il effectue 22 propositions pour redresser l’industrie française allant d'un allègement de 30 milliards d'euros des cotisations sociales, plus connu sous le nom du « choc de compétitivité » au renforcement du financement des entreprises. Ce rapport a été largement débattu par l’ensemble de la classe politique française avant même la remise de celui-ci et le président Hollande a appelé à la prudence en disant « C'est un rapport qui engage son auteur, qui n'engage pas le gouvernement, pas le président de la République ».
Il est donc important de s’interroger sur la nécessité d’un tel rapport dont certaines mesures sont déjà appliquées. Est-ce que le rapport Gallois répond réellement aux problèmes sociaux-économiques posés par la crise industrielles en France ? Dans quel contexte celui-ci a été inscrit ?
Ce travail a pour objectif d’étudier les raisons de la commande de ce rapport par le gouvernement Ayrault. Nous verrons que le contexte économique français est mauvais. En effet, chaque jours de nouvelles usines ferment leurs portes. Le coût du travail est trop élevé en France et les entreprises françaises ne sont plus aussi compétitives. Il en découle des problèmes sociaux dus à de nombreux licenciements.
Nous étudierons dans une première partie les raisons de la baisse de compétitivité des entreprises françaises et dans une