De l horrible danger de la lecture voltaire
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De l’horrible danger de la lecture est un texte argumentatif court qui critique non pas la religion en elle-même, mais ses représentants (car Voltaire n'était pas athée mais déiste). C’est donc un pamphlet. Il propose la critique d’un système politico-religieux : Voltaire se cache derrière des « masques » pour paraître authentique, par exemple : Joussouf Chéribi. Il prend l'exemple de l’Orient mais critique en réalité le contexte contemporain de la France, d'où les allusions à la France : « un petit Etat nommé Frankrom » et le jeu sur la date : 1143 (calendrier musulman) + 622 (hégire) = 1765 (date de publication). Le texte est présenté sous forme de lois visant à interdire l’imprimerie La première loi montre bien que les deux pouvoirs maintiennent le peuple dans l’ignorance pour mieux les contrôler en leur interdisant de lire : « cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance ». Dans la deuxième loi, Voltaire énonce des arguments scientifiques dans le sens où les connaissances techniques mèneraient à la modernisation de l’agriculture. Les dirigeants exercent aussi un contrôle sur la population grâce à un enseignement inexact de l’Histoire. En conclusion, De l’horrible danger de la lecture est un pamphlet car il propose une critique du système politico-religieux qui maintient le peuple dans l’ignorance (=obscurantisme) en jouant sur la religion, la superstition et les lois qui sanctionnent. C’est aussi un système qui pousse à la délation. Un éloge[modifier] Dans l'article 4, Voltaire parle indirectement de l’Encyclopédie qui avait pour but de collecter toutes les connaissances humaines de l’époque. Il dit que les philosophes pouvaient « éclairer les hommes et les rendre meilleurs ». Il utilise encore l’ironie et se sert des arguments de ses adversaires pour les rendre ridicules : « misérables philosophes » qui enseignent « des vertus dangereuses ». Il expose ainsi ses propres idéaux et ceux des philosophes