Littérature et imaginaire : troisième partie, de la Grande Noirceur à la modernitéRepères historiques (1939 – 1960)1939-1945 : Deuxième Guerre mondiale.1939-1944 : Adélard Godbout, libéral, premier ministre du Québec. 1939-1962 : Radioroman Un homme et son péché , de Claude-Henri Grignon, adapté à de nombreuses reprises plus tard pour le cinéma et pour la télévision, sous le titre Les belles histoires des pays d’en haut …afficher plus de contenu…

En même temps, il s’agit d’une période où le statu quo social est remis en question. Les forces opposées du progrès et du conservatisme s'affronteront.La Grande noirceur :C’est le nom que le donne au deuxième règne de Maurice Duplessis, marqué par le refus du changement et le maintien des valeurs traditionnelles.Années de tumulte qui se terminent par la fin du règne de Duplessis en politique (à sa mort en 1959) et par la prise de conscience d'une classe dirigeante de plus en plus politisée et non-cléricale, instigatrice de la révolution tranquille.Le climat politique des années cinquante est sévère et l'insatisfaction générale commence à se faire sentir.L'industrialisation :L'industrie de guerre et la main d'œuvre « bon marché » font que le pays se modernise tout en continuant à être dirigé et guidé par son clergé. L’industrialisation s’installe en quelque sorte par défaut, contre une certaine …afficher plus de contenu…

La Deuxième Guerre mondiale joue un rôle considérable dans cette ouverture au monde. Les soldats qui reviennent de la guerre ramènent avec eux des souvenirs d’Europe et une vision du monde différente.Culture et société :· À partir de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à un essor économique, qui pousse le citoyen vers l'émancipation et le renouveau. (30 glorieuses, de 1950 à 1980)· Fleurissement des maisons d'édition, avènement de la télévision et essor des journaux critiques.· Radio-Canada lance son service en français en 1952.· Le pourcentage de foyers qui possède un téléviseur passe de 9,7% à 1953, à 38,6% en 1955 et 88,8% en 1960.La langue :· Elle est une source de controverse à l’époque. Les avis sont partagés entre l'emploi du français parisien et le français du Québec· La langue québécoise s'affirme et le style en sera témoin : de