Decolonisation afrique
m mmmm 1.En 1950, des États africains sont déjà indépendants : le Liberia
(1847), l’Égypte (1922), l’Afrique du Sud (1931) et l’Éthiopie (1941).
• Après 1950, la décolonisation s’opère par tranches, du nord au sud : les premiers pays décolonisés en Afrique se situent au Maghreb : la Tunisie et le Maroc retrouvent l’indépendance en 1956, l’Algérie en 1962.
• Le cycle 1956-1966 correspond à une vague massive de décolonisation en Afrique noire, inaugurée par le Soudan et le Ghana (ex-Gold Coast) en
1956, bouclée par le Botswana en 1966.
• Cinq États doivent encore recouvrer leur indépendance : deux colonies portugaises (l’Angola et le Mozambique) et le Sahara occidental espagnol ; en terre australe, la Namibie et le Zimbabwe. m mmmm 2.Après la Deuxième Guerre mondiale, Français et Britanniques envisagent une autonomie progressive. Dans les faits, la situation dépend du statut des colonies dans l’empire colonial. Les deux supports nous indiquent une philosophie différente : quand la Couronne se résout à « laisser le choix » (document 2) à ses colonies tout en les conservant « membres indépendants au sein du Commonwealth » (créé en 1931-1932), les Français excluent de la Communauté (créée en 1958) tout État nouvellement indépendant
(document 3). Dans le premier cas, l’indépendance est volontaire et proposée à la colonie, dans le second, elle semble plutôt subie.
On ne peut pas opposer une décolonisation pacifique des Anglais à une autre, conflictuelle, des Français : la décolonisation de l’AEF et de l’AOF se déroule sans heurts, alors qu’au Kenya les Britanniques doivent faire face à Kenyatta et à la révolte des Mau Mau (1952-1959).
m mmmm 3.Le contexte international semble propice à la décolonisation de l’Afrique : le Proche-Orient, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, s’extirpe des mandats français et britannique. L’Asie, suivant l’Inde de
Gandhi, est globalement décolonisée, sauf