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Distribution de vêtements, jouets et articles de puériculture
Positionnement des acteurs et axes de développement pertinents
Malgré une conjoncture économique difficile, les marchés du bébé ont continué de tirer leur épingle du jeu, grâce notamment à la forte natalité française. D’après les estimations de Xerfi Research, les segments de la puériculture, de la layette et du jouet ont ainsi généré un chiffre d’affaires total de 2,7 milliards d’euros en 2010, en hausse de 1,2% par rapport à 2009. Si le marché des tout-petits est structurellement porteur, les distributeurs doivent néanmoins rester vigilants. En effet, au-delà de ce dynamisme, l’analyse révèle de fortes disparités entre les trois segments du marché du bébé qui ont chacun leurs spécificités. Il en ressort entre autres que si le jouet joue toujours le rôle de locomotive du secteur (+2,7% en 2010), celui de la layette reste stable. Parallèlement, la profession doit faire face à plusieurs défis au premier rang desquels : l’intensification de la concurrence, conséquence des belles perspectives de croissance du secteur. Les marchés du bébé sont caractérisés par une concurrence protéiforme dans laquelle les spécialistes sont confrontés à des adversaires d’horizons divers, chacun s’appuyant sur de solides avantages compétitifs : les GSA, très offensives sur les prix, mais aussi les véadistes pour la plupart expérimentés en matière de stratégie multicanal, ou encore des pure players extrêmement dynamiques comme Oclio et Avenue des Jeux. Apparus dans les années 2000, ces derniers s’affirment d’ores et déjà comme de sérieux concurrents. La levée de 4 M€ d’Oclio (déjà rentable depuis 3 ans) en avril 2010 pour financer sa croissance montre bien l’ambition de cette catégorie d’acteurs ; l’émergence de nouveaux comportements de consommation remet en cause les modèles dominants. Des formules alternatives apparaissent comme la location (monjoujou.com, petitsnomades.com…)