Chapitre 1 :

Faut-il toujours être raisonnable ?

Définitions :

- raison : la raison est la faculté de bien juger , de distinguer le vrai du faux, le bien du mal et d’anticiper la conséquence de ses actes. Elle inclus l’esprit critique c’est-à-dire la faculté de douter de son propre jugement en le confrontant à celui des autres afin d’en vérifier la fiabilité.
Être raisonnable, c’est reconnaître notre dette envers la société.

- devoir : le devoir, fondé sur la raison, est un impératif universel ( s’imposant à tout homme) prescrivant ou interdisant certains actes.

- morale : la morale, fondée sur la raison, consiste d’abord à respecter la personne humaine c’est-à-dire à la fois autrui et moi-même. La personne est donc la valeur première même si d’autre valeurs peuvent ensuite lui être ajoutées. Ainsi le travail peut être une façon de respecter autrui et moi-même.

- Société : la société est un ensemble d’individus structuré par des liens de dépendance réciproque ( le travail), mais aussi un ensemble dans lequel s’insère la vie de tout homme avec ses occupations, ses désirs, ses actes.

- Schopenhauer : prend l’exemple des porcs-épics pour illustrer notre société : je cite « la distance moyenne qu’ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c’est la politesse et les belles manières ».

- Spinoza : « il n’y a rien de plus utile pour un être raisonnable qu’un autre homme raisonnable » : en effet un homme raisonnable est quelqu’un sur qui on peut s’appuyer, compter.

- rousseau : il affirme qu’un être raisonnable doit vivre dans le moment présent, que la prévoyance n’est pas un acte de raison mais « la véritable source de toutes nos misères ». Pour rousseau le proverbe « l’espoir fait vivre » est faux.

- prévoyance : anticiper ses actes et leurs conséquences.

- Pascal : « l’imagination, la reine du monde » , en fait ce qui nous pousse à franchir les limites que nous pose la raison, à vouloir tout