Etre romantique au XIXème.
Delacroix & Géricault, deux représentants fard de ce courant dans l’art pictural.

Au XIXème, le bouleversement profond de la société et l’affaiblissement des croyances religieuses provoquent un certain déséquilibre. C’est alors qu’un mouvement de liberté, de sensibilité et d’’imagination l’emportent sur la raison et, après le classicisme, né un nouveau mouvement artistique : Le romantisme, naissant en 1770 mais connaissant une période d’apogée entre 1822 et 1843. Le romantisme pouvant se trouver dans le domaine de la littérature, du théâtre et de la poésie, c’est le romantisme de nature pictural qui est vraiment intéressant à étudier et qui apparaît comme une rupture avec l’esthétique dominante de l’époque, le néoclassicisme. Le romantisme, par ses procédés narratifs, est à l’origine de deux mouvements diamétralement opposés : le réalisme, par son aspect politique et social, et le symbolisme, par sa quête d’intériorité.
De là, alors que des peintres plus classiques comme, Ingres et son tableau L’Apothéose d’Homère, continuent de mettre l’accent sur la clarté du dessin et de la composition, les romantiques vont préférés soigner l’intensité des couleurs. C’est ainsi que Delacroix avec Les Massacres De Scio et Géricault avec Le Radeau De La Méduse vont scandaliser le peuple tout autant par le sujet abordé que par la manière de le représenter. Géricault, né en 1791 et mort en 1824 était un peintre et un sculpteur. Admirateur du peintre Rubens, il prône l’utilisation des couleurs du mouvement et de l’énergie dans ses tableaux. Delacroix quant à lui, né en 1798 et mort en 1863, était considéré comme le chef de fil du Romantisme. Sa reconnaissance fût faite environ 5 ans après celle de Géricault avec des œuvres d’une célébrité évidente comme par exemple La liberté guidant le peuple et Dante et Virgil. Son travail fût aimer et féliciter par Thiers qui publie un éloge enthousiaste à son égard.
Ces deux peintres, influencés par