Delage entreprise
Delage type A.
D'abord située rue Cormeilles à Levallois-Perret, l'entreprise ne fut d'abord juste qu'une usine d'assemblage, achetant moteurs et châssis à d'autres constructeurs pour les habiller d'éléments de carrosserie. Le premier modèle est une voiturette type A de 1905 à moteur monocylindre De Dion-Bouton de 9 HP. En 1907, le succès permet le déménagement de l'usine rue Baudin toujours à Levallois pour s'agrandir (4 000 m² d'atelier) et l'entrée en compétition dans la Coupe des Voiturettes de L'Auto. En 1912, les usines déménagent à nouveau boulevard de Verdun à Courbevoie dans des locaux plus vastes. Si le moteur monocylindre a disparu, le 6 cylindres « maison » apparaît. L'année suivante, des grands modèles sont lancés. La marque commence alors à remporter des courses importantes jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. En 1914, avec la guerre, la production des châssis avec moteurs pour voitures de tourisme est quasiment stoppée, à l’exception de quelques fabrications pour l’armée. Alors, la nouvelle usine de Courbevoie transformée pour une utilisation militaire va tourner à plein pour soutenir l’effort de guerre en produisant obus, camionnettes et camions. Compétition[modifier] En 1907, Delage remporte le Grand Prix automobile de France à Dieppe de 500 km à 80 km/h de moyenne. En 1911, les voitures Delage type X à boîte de vitesses à cinq rapports étudiées par l'ingénieur Michelat gagnent la Coupe de L'Auto des voitures légères à Boulogne. En 1913, la nouvelle type Y à quatre soupapes par cylindre va remporter le Grand Prix de France au Mans, et en 1914 les 500 miles d’Indianapolis aux États-Unis avec René Thomas. En 1914, Louis Delâge accentue son orientation sur la compétition en créant la perfectionnée type S à double arbre à cames en tête du Grand Prix de Lyon, et s'oriente vers la voiture de luxe avec des 6 cylindres d’une grande classe. Des modèles prestigieux[modifier] Après