delinquance
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B° a) Les sanctions exercées par le contrôle social formées s’adoptent aux valeurs de la société. Nous pouvons observer un renforcement des sanctions concernant les infractions sur la route, par ex téléphoner en conduisant est passible d’un retrait de 3 points et d’une amende de 135 euros ; les excès de vitesse sup a 40 km/h sont qualifiés de délits (passage au tribunal correctionnel). Cependant le document deux nous montre que le contrôle social ne fait ni disparaitre ni même diminuer la délinquance à long terme. En effet, d’après les statistiques de l’INSEE, le taux de criminalité en France à fortement augmenté entre 1949 et 2009. Cette augmentation se produisant pour l’essentiel entre le début des années 1960 et 1980 nous montre la forte élévation du niveau de vie et donc la multiplication des opportunités de délinquance. De plus, pour Durkheim le crime est inévitable. b) De même que les sanctions changent, de nouveaux délits apparaissent. Ayant parlé d’Emile Durkheim précédemment, nous allons nous appuyer sur un de ses extrait du livre Les règles de la méthode sociologique qui présente le crime comme étant un fait normal. Dans son texte, le sociologue annonce que le crime est indispensable et inévitable. C’est ce dernier caractère que nous retiendrons pour expliquer la création de nouveaux délits. Selon lui, le crime est inévitable car « une société qui en serait exemple est tout à fait impossible ». Même si la société progresse d’un point de vue moral (disparition du vol par exemple) elle sera plus sensible à des actes qui auparavant avaient peu d’importance et étaient sanctionnés de manière informelle. Ils seront alors considérés comme étant des crimes. On comprend ainsi l’aspect indispensable du crime qui permet à la société d’évoluer.
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