Demarche de soin relationnel
Mr B est marié et il a 3 jeunes enfants dont le dernier a 1 mois et demi, qui lui rendent visite chaque jour. Etant donné qu’il y a un manque de personnel pour les consultations infirmière, Mr B n’en a pas bénéficié pour expliquer son traitement. Il nous pose donc régulièrement des questions par rapport à sa chimiothérapie.
Nous sommes donc à j2 de sa première cure de PEB, le projet du jour est le suivant : * Problème d’anxiété lié à la chimiothérapie, au fait qu’il n’a pas eu de consultation infirmière avant la première cure, à l’hospitalisation, à l’éloignement familial * Problème de nausée lié à la chimiothérapie * Risque de toxicité vésicale lié à la Cisplatine * Risque infectieux lié au PAC * Risque d’Alopécie lié à la chimiothérapie
Le problème d’angoisse, lié à la chimiothérapie, au fait qu’il n’ai pas eu de consultation IDE avant sa première cure, à l’hospitalisation et à l’éloignement de sa famille, a nécessité une prise en charge relationnel que je vais développer :
A 13h45, j’entre dans la chambre de monsieur B pour prendre ses constantes, quantifié sa diurèse depuis ce matin pour prévenir le risque de toxicité vésicale, et administré le protocole antiémétique composé de Zophren 8 mg et de solumédrol 60 mg qui potentialise l’effet du zophren, avant de posé le premier produit de chimiothérapie : Cisplatine.
En prenant sa tension, monsieur B me demande pourquoi, lorsque l’on