demarche de soins
Unité d’hépatologie et d’oncologie digestive – 7ème C
PRESENTATION DU PATIENT :
Données administratives :
Mr. L., 52 ans
Adresse : domicilié à ...
Activité professionnelle : vendeur en librairie à temps partiel
Situation familiale : pas marié, pas d’enfants
Couverture sociale : sécurité sociale et prise en charge à 100% de son Affection Longue Durée et ses complications
Motif d’hospitalisation :
Arrivée le 23/06 dans le service pour une suite de soins. Mutation du 12ème étage (chirurgie digestive) où il a été hospitalisé suite à une perforation d’un ulcère gastrique.
Données physiques :
Le patient mesure 1m85 et pèse actuellement 70 kg IMC = 20,5 càd une corpulence normale. Il souhaiterait se rapprocher le plus possible de son poids habituel d’environ 85 kg.
À son arrivée dans l’unité, il pesait 65 kg et n’avait que très peu d’appétit depuis une semaine il retrouve l’appétit : régime normal + compléments qu’il va chercher lui-même (n’aime pas ceux de l’hôpital) + collations pendant la nuit
Il est suivi par la diététicienne.
ANTECEDENTS ET TRAITEMENTS :
Hépatite C traitée il y a une quinzaine d’années par interféron = ttt efficace, guérison.
Hépatite B d’abord traitée par interféron mais le ttt n’a pas été efficace ; cela a permis le développement de l’hépatite D. Hépatite D : virus ne peut se propager qu’en présence du virus de l’hépatite B.
Elle est responsable de complications plus graves que celles dues au VHB : notamment un risque plus élevé de développer un carcinome hépato-cellulaire.
Le risque de transmission est très accru chez les toxicomanes qui s’échangent les seringues (ATCD du patient).
VIH diagnostiqué en 1986 et traité depuis quelques années par Truvada en parallèle de l’hépatite B.
Le Truvada est une association fixe d’emtricitabine et de ténofovir (= plusieurs principes actifs dans un même comprimé).
Ces principes actifs sont des anti-rétroviraux : ils inhibent le processus de transcription