Demonter la verité
Un grand philosophe qui a été un des premiers à émettre son opinion sur cette question est Karl Popper, un influent philosophe des sciences du XXème siècle. Pour lui, le paradoxe de la vérité est clairement faux. Il croit qu’on ne peut jamais affirmer qu’une théorie est vraie, seulement que l’on n’a pas encore démontré quelle était fausse. Il croit qu’on peut sen approcher progressivement mais jamais assez pour la considérer comme «vraie». Selon Popper : « le progrès scientifique ne consiste pas en une accumulation d’observations mais en un rejet des théories moins satisfaisantes et leur remplacement par des meilleures ». C’est à dire qu’en matière scientifique on va toujours s’améliorer de théorie en théorie (une progression) sans jamais atteindre la vérité absolue. « La science n'est pas un système d'énoncés certains ou bien établis, non plus qu'un système progressant régulièrement vers un état final. Notre science n'est pas une connaissance, elle ne peut jamais prétendre avoir atteint la vérité ni même l'un de ses substituts, telle la probabilité. »