Les réformes de Deng Xiaoping (1978-1992) et leurs conséquences économiques et sociales en Chine.

La République populaire de Chine fondée en 1949 voit son leader, Mao Zedong mourir en septembre 1976. La Révolution culturelle qu’il avait lancé est, en août 1977, décrétée terminée par le 11° Congrès du Parti Communiste. La Chine est à ce moment là un pays isolé, pauvre et rural ayant connu une politique turbulente. Cependant, avec l’arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir en 1978, une politique de réformes et d’ouverture est mise en place. Les réformes principalement économiques permettent le développement de l’économie socialiste de marché et amèneront à une nation relativement ouverte, stable, en voie d’urbanisation et de modernisation. Il se crée donc un paradoxe d’une illustre double réalité : la permanence en Chine d’un système politique rigide refusant toute concession vers la démocratisation associée à la volonté de construire une économie compétitive et toujours plus libéralisée, en rupture totale avec les codes du passés.
Deng Xiaoping 1979 :
« Nous ne voulons pas non plus être pauvre sous le socialisme. […] Nous croyons en la supériorité du socialisme sur le capitalisme. Cette supériorité sera démontrée par le fait que le socialisme offre des conditions plus favorables à l’accroissement des forces productives que le capitalisme. »
« Nous devons suivre une politique d’ouverture au monde extérieur. Bien que nous nous reposions principalement sur nos propres efforts, nos propres ressources et nos propres valeurs pour mener à bien les quatre modernisations, il nous serait impossible d’atteindre cet objectif sans coopération internationale. Nous devons nous appuyer sur les réalisations scientifiques et technologiques du monde entier, ainsi que sur d’éventuels capitaux étrangers, pour réaliser au plus vite les quatre modernisations. » La Chine effectue donc une transition avec le système sous Mao influencé par les Soviétiques. Elle ne peut donc ni retourner au