Dernier jour d'un condamné - Chap 2
Victor Hugo (1802-1885) est l’un des plus emblématiques écrivains de la littérature française. Son talent lui permettra de publier, très jeune, des textes qui lui vaudront l’attention de Louis XVIII. Il ne fera qu’enchainer ses succès grâce auxquels il obtiendra sa place à l’Académie française, en 1841. Cependant, on le retient surtout pour avoir été l’un des principaux fondateurs du Romantisme ainsi que le chef de file de celui-ci. [Le fonde avec son groupe « le Cénacle »].
Cet extrait du Dernier jour d’un condamné, s’agit à la fois d’un des moment clés et d’un des moments fort de ce récit. Hugo mène, ici, de manière très adroite une critique très profonde de la justice par le biais de la mise en scène du jugement du condamné.
LECTURE EXPRESSIVE
Reformulation + Plan
I La critique de la justice par Victor Hugo
II L’annonce du verdict qui provoque le bouleversement du héros
I la critique de la justice par Hugo
- Procès est ancré dans le réel —> ns avons la desc. d’un procès sous la restauration —> Champ lex. justice —> Procès qui est publique, comme le sera l’exécution —> « Une figure insignifiante […] en mon absence » - description précise et réaliste —> Pendant déroulement de l’annonce du verdict, sont évoquées les peines encourues
- Critique justice sous jacente -indifférence généralisé des acteurs de justice vis-a-vis peine —> jurés qui baillent —> jurés « satisfaits » « joie car : bientôt fini » —> avocat « déjeuné copieusement » + « arrive en retard »
—> cruauté dé juges -> « haillons ensanglantés » —> Voix du condamné, p66.
II L’annonce du verdict qui provoque le bouleversement du héros
RUPTURE BRUTALE - condamné ne s’attend pas à l’annonce. « un si beau jour », « une jolie fleur jaune au soleil »
- annonce du verdict est différée : « sueur froide » puis la foule prononce le verdict (et non le juge) - Condamné - mutisme —> « une révolution s’était faite en moi,