dernier jr condamné
Il se fera exécuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle.
On dénombre trois préfaces de Victor Hugo pour ce livre.
Dans la première édition, Victor Hugo présente l’œuvre comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l’œuvre d’un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider. Le livre est alors publié sans nom d’auteur.
Très vite cependant, le nom de l’auteur se répand et, à la suite des critiques dont le livre fait l’objet, Victor Hugo rédige une autre préface pour la troisième édition du Dernier Jour d’un condamné (24 février 1829). Il s’agit d’une saynète parodique où il met dans la bouche de bourgeois et bourgeoises caricaturés les reproches faits au livre : « un plaidoyer nécessite une argumentation pas des sensations… le criminel ? On ne le connait pas… ce livre raconte des horreurs… le chapitre XXX est une critique de l’Église et le chapitre XL celle de la Royauté…. » On y perçoit l’amertume de l’auteur incompris mais aussi la provocation pour susciter la curiosité du lecteur.
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