Dernier
Nous retrouvons toute une panoplie de termes techniques qui encre le récit dans la réalité : « puits », « ouvriers », « la cage de fer », « un mineur », « charbons » et cetera.
De plus, nous avons quelques métaphores dont une filée « d’un jaillissement doux de bête nocturne ».
Et pour la description, Zola donne une description précise et objective de ce milieu souterrain, la mine est décrite dans ce livre comme une véritable fournaise où les mineurs travaille à cinq cent cinquante- quatre mètres. De plus, la mine est apparentée à un labyrinthe « boyaux géants ».
Germinal utilise d’événements et de lieux existants mais dans lesquels le réel est transfiguré. Ainsi, la fosse du Voreux est assimilée à une « bête goulue » (p31) avec une respiration « grosse et longue » (p31).
Introduction C'est un extrait de Germinal (Rougon Macquart) écrit par Zola en 1885. Il s'agit d'une description d’une mine vue par Zola puis par Lantier, la tonalité est donc double, à la fois réaliste et épique. Comment Zola va-t-il présenter la mine sous une double perception.
Lecture de l'extrait Il ne comprenait bien qu'une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d'autres, vides ou chargées à l'avance des bois de taille. Et c'était dans les berlines