Derrick
Militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, il organise et dirige des actions tel le Boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté : « I have a dream » (Je fais un rêve). Il est soutenu par John F. Kennedy dans la lutte contre la discrimination raciale ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson.
Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.
Il se voit décerner à titre posthume la Médaille présidentielle de la liberté par Jimmy Carter en 1977, la médaille d'or du Congrès en 2004, et est considéré comme l'un des plus grands orateurs américains[1]. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.
Sommaire
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Biographie
Jeunesse
Martin Luther King, est le fils du pasteur baptiste Martin Luther King Sr. et d'Alberta Williams King, organiste d'église. Il a une sœur aînée Christine King Ferris et un plus jeune frère Albert Daniel Williams King. Il grandit au sein de l'Amérique ségrégationniste[2]. Sa première expérience de la ségrégation raciale date de ses six ans quand deux camarades de jeu blancs lui disent qu'ils ne sont plus autorisés à jouer avec lui. Sa mère lui explique