Des jeux au bilan économique incertain
Treize milliards de livres (16,6 milliards d'euros) sur quatre ans : tel était l'objectif que s'était fixé l'hôte du 10 Downing Street en termes de retombées économiques des Jeux olympiques. A écouter M. Cameron, les contrats potentiels à l'étranger dont pourraient bénéficier les entreprises britanniques grâce aux JO devraient s'élever à 4 milliards de livres, notamment ceux liés aux Jeux d'hiver de Sotchi en 2014 ou d'été de Rio en 2016. Les investissements étrangers directs au Royaume-Uni sont estimés à 6 milliards de livres. S'ajoutent 2 à 3 milliards de livres provenant de l'afflux attendu de 4 millions de touristes, lié à "l'effet JO", d'ici à 2015.
A long terme, les Jeux de Londres constituent une vitrine extraordinaire. Des milliards de téléspectateurs ont pu apprécier le savoir-faire industriel et financier britannique. L'absence de problèmes dans les transports et la sécurité, deux points noirs de la capitale, ont permis à Londres de mettre en exergue ses atouts traditionnels : présence de la City, première place financière mondiale, fuseaux horaires avantageux, relations privilégiées avec le Proche-Orient et les pays émergents et un marché du travail dérégulé, pour ne citer que les plus importants.
Le respect de l'enveloppe budgétaire – 9,2 milliards de livres – allouée au comité d'organisation a également impressionné les investisseurs internationaux, même si cela représente quatre fois les estimations faites quand Londres avait