-------------------------------------------------
Des rires et des larmes. (Excès.)
Introduction :
Jean Genet, écrivain, poète et dramaturge français, Pinter, écrivain, dramaturge et metteur en scène britannique, et Bernhard, écrivain et dramaturge autrichien sont trois personnalités d'horizons différents. Malgré tout, ils nous plongent tous dans l'excès. En effet, Le Retour, Déjeuner, et Les bonnes sont 3 pièces qui mettent en scène la violence, en opposition à la douceur, l'amour et la haine, les mots et les non-dits, la vie et la mort. je ne les résume pas, vous l'ai avez toutes lu.
La force des mots nous coupent le souffle, et le corps devient véritable objet de rébellion et d'expression.

L'excès de haine et de reproches: - la violence verbale
Dans chacune des trois œuvres, la violence est omniprésente. Elle apparaît sous diverses formes, et notamment à travers les insultes et les reproches. Le lecteur est surpris de ce langage vulgaire utilisé, ce qui permet par conséquent aux auteurs de l'interpeler, de lui montrer la force et la faiblesse du langage. La violence permet également de cacher autre chose. Elle évite aux personnages de dire "je t'aime" dès lors qu'il est plus simple de dire "je te haïe". Ainsi, l'Amour et la violence sont intimement liés par le langage et les gestes.

Le Retour, Pinter :
Lenny : "Tu ne voudrais pas la fermer, pauvre cul ?" /
Lenny : "Ferme ta gueule, tu veux bien, vieille loque, j'essaye de lire mon journal."

Déjeuner chez Wittgenstein, Bernhard :
Dene : "Tu n'as jamais pu me souffrir déjà toute petite tu m'as haïe". /
Dene : "quoi que je fasse c'est infâme à tes yeux u vis dans ne obsession perpétuelle du soupçon"
Ritter : "Tu ne fais rien."

Les Bonnes, Genet :
Claire : "Garce ! Répète."

Les personnages ne s'adressent aux autres qu'à travers des mots agressifs. Mais s'écoutent-ils vraiment ? On peut voir que bien souvent, les personnages font davantage un monologue qu'un véritable dialogue. Les