Des taux d'interêt faibles sont-ils une codition de la croissance economique
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l’essentiel de l’activité économique. Décloisonnés et complétés, dans les années 1980 et 1990, par de nombreuses innovations financières, ils permettent à l’ensemble des agents d’intervenir sur pratiquement tous les marchés, du très court au très long terme, les marchés des produits dérivés leur permettant même de se protéger contre les risques de variations de certaines données (taux d’intérêt, taux de change…), voire de spéculer sur les variations futures de ces données. Au niveau mondial, on parle de globalisation financière pour caractériser ce phénomène de libéralisation et d’unification favorisé par la transmission informatique des informations entre des places financières étroitement interconnectées. si l’on considère que les intermédiaires financiers continuent à jouer un rôle de premier plan dans les différentes modalités du financement par les marchés. B. Les conséquences du poids croissant des marchés financiers conséquences diverses sur les différents agents économiques. Si la plupart des PME ont constitué les laisséespour- compte de ces bouleversements, les grandes entreprises ont pu, par ce biais, opérer des restructurations ou élaborer des stratégies de croissance externe à travers les OPA ou les OPE ce qui leur a permis d’obtenir la taille critique et de réaliser des économies d’échelle pour s’insérer dans la concurrence internationale. seulement renoncer à contrôler l’activité financière et à organiser un réseau de participations croisées entre les principales entreprises nationales, mais aussi subir un contrôle de leur politique avec menace de fuite des capitaux. lourd sur la stratégie des entreprises, au point que certaines préfèrent se retirer du marché. Les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances OPCVM, fonds de pension) contrôlent une part croissante du capital des firmes et exigent désormais des rendements élevés et