Descartes- le discours de la méthode
1583 mots
7 pages
Dans a troisième partie du Discours de la méthode, Descartes développe ce qu'il appelle a "morale par provision". Elle est constituée de trois maximes destinées à servir de guide provisoire pour bien vivre, avant d'avoir atteint a connaissance véritable. La première consiste à respecter les lois, les coutumes et a religion de son pays, en suivant les opinions les plus modérées ; a seconde pose que nous devons suivre avec fermeté les décisions que nous avons prises. Problématique Que pouvons-nous faire pour bien vivre ? La troisième maxime propose une attitude générale qui rappelle les positions épicuriennes ou stoïciennes. Il est inutile de vouloir l'impossible, la sagesse consistant plutôt à s'adopter à la réalité pour mieux la maîtriser. Enjeux Il ne faut pas voir dans cette attitude cartésienne un renoncement au monde. Au contraire, Descartes affirme, à la différence des sagesses antiques, que nous devons devenir "maîtres et possesseurs de a nature" en développant les savoirs et les techniques. Il s'agit simplement ici de savoir ce que je puis effectivement faire, ce que je puis raisonnablement désirer. La souffrance vient souvent de l'inadéquation entre un désir insuffisamment éclairé par l'entendement et les circonstances contraires
Extrait:
L'un des principaux buts de l'Homme est d'essayer de rendre son existence plus heureuse. Etre heureux se rapporte a un état définitif de pleine satisfaction, ce qui sous-entend que tous les désirs sont satisfaits. Mais le désir est également problématique pour l'Homme dans la mesure où il lui impose des souffrances lorsqu'il n'est pas satisfait. Descartes énonce dans la troisième partie des Discours de la méthode, trois maximes provisoires sur la morale : la première est de suivre les coutumes de son pays, la deuxième de prendre le certain comme probable.
Et dans la troisième, qui est exposée dans ce texte, Descartes défend le fait qu'il faut maîtriser les choses qui ne dépendent pas de nous,