Descartes meditation 2 ouverture
1570 mots
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Dans ses Méditations Métaphysiques, publiées en 1641, Descartes recherche un fondement, une connaissance sur laquelle bâtir la vérité, à partir de laquelle développer le savoir. Un doute hyperbolique et méthodique est alors mis en place de manière à éliminer toutes opinions incertaines pouvant constituées un obstacle à sa démarche et à ainsi ne conserver que l’indubitable. À ce stade de la première méditation, Descartes à déjà rejeter, en constatant l’impossibilité de distinguer rêve et réalité, la perspective de fonder la connaissance sur les sens. Reste alors la question des sciences théoriques, qui ne peuvent pas être réfutées par l’hypothèse du rêve car elle ne reposent en rien sur l’expérience sensible, et celle de l’existence d’un Dieu bon, profondément ancrée dans l’esprit de Descartes et qui lui suggère que l’Homme ne peut être constamment trompé. Il parvient néanmoins à prouver que ces deux opinions majeures ne sont en rien indubitables. Il formule en effet l’hypothèse de l’existence d’un malin génie, d’un être trompeur et puissant qui plongerait constamment l’Homme dans l’illusion tout en lui faisant croire qu’il détient la vérité. Ainsi une vérité aussi évident que deux et trois font cinq ne serait qu’un simple leurre. En quoi cette idée de malin génie fait elle alors évoluer la pensée de Descartes ? En quoi la formulation de cette hypothèse est-elle une étape importante des méditations ? Dans l’extrait choisi, Descartes est arrivé à la dernière étape du doute hyperbolique. Grâce au malin génie il considère en effet désormais ses anciennes connaissances comme fausses, ayant pu lui être insufflées par cette divinité trompeuse. Cette étape le plonge alors dans ce qu’il nomme « ténèbres » et provoque chez lui un doute, cette fois-ci passif et entraîne la peur de ne pouvoir finalement jamais atteindre la vérité. Dans un premier temps, Descartes semble donc déterminer à se protéger du « malin génie», en considérant toute idée comme fausses et en évitant