Que veut montrer Descartes avec l’exemple du morceau de cire? Descartes veut tout d’abord démontrer que son intelligence ne vient pas des sens, mais de l’esprit. Il dit : « Je suis un esprit qui voit, touche, sens, le morceau de cire. Les sens ne saisissent pas ce qui fait que la cire est de la cire réellement. Même si elle fond, il dit quand même qu’elle est pareille. C’est qu’au fond, la cire il la connait par des concepts. Penser serait donc connaître, c’est le fait d’en faire un concept. Les sens ne feraient que nous rendre des qualités sensibles, percevoir ne serait donc pas voir, mais bien comprendre ce que l’on peut voir. Descartes se pose comme question comment que l’on peut connaître les choses extérieures et qu’est-ce qu’on aurait besoin pour cela. Il se demande si ce serait possible avec les sens, avec l’imagination ou par l’intelligence conceptuelle. Ce que nous savons tous, c’est d’abord ce que nos sens donnent à notre esprit, la connaissance qui vient des sens. Il fait une expérience de pensée avec un morceau de cire, comme étant un objet concret. Il dit qu’il l’a fait fondre et qu’elle reste quand même un morceau de cire. Malgré tous les changements, c’est la même cire qu’il observe. Il veut surtout nous démontrer que l’on ne peut pas affirmer l’identité de l’objet si nous n’avons pas de sens. Cette cire serait alors cachée sous des apparences, mais elle ne change pas d’identité pour autant. Donc ce que Descartes veut nous démontrer c’est que la connaissance qui provient des sens connaît juste les apparences sensibles des choses et qu’elle n’est donc pas essentielle. Ce qu’il dégage de cette expérience c’est que nos sensations nous permettent de la variation, donc nous devons toujours aller au-delà de la sensation pour percevoir le monde. Il se demandera alors si c’est par l’imagination qu’il saisit la cire. L’imagination à elle seule ne peut pas recevoir un nombre infini de changements, ces changements qui viennent de l’imagination ont passé par