Descartes, du doute au cogito
Lorsque je rêve, je suis persuadé que tout ce que j’éprouve est bien réel (c’est arrivé à n’importe lequel d’entre nous de rêver sans savoir qu’il était entrain de rêver). Ce n’est que lorsque je me réveille que je réalise que ce n’était qu’un rêve. Or qu’est-ce qui nous prouve que nous ne rêvons pas ? Que nous ne sommes pas, en ce moment même, en train de rêver que nous écrivons, que nous parlons ? Descartes résume le doute …afficher plus de contenu…
Puisqu’il m’arrive de faire des paralogismes, c’est-à-dire des erreurs de raisonnement, je décide de faire comme si ma raison me trompait toujours puisque je me trompe quelquefois. C’est l’hypothèse d’un Dieu trompeur. Et si Dieu m’avait créé avec mes idées innées sans créer le monde matériel (et donc s’il m’avait créé sans corps). Je serais donc dans un monde virtuel. Je ne peux donc plus me fier à la logique, ni faire de démonstrations. Donc, je ne suis plus sûr que 2+3 =5 (s’il n’y a plus de réalité extérieure, cette opération perd tout son