Descartes

372 mots 2 pages
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, aujourd'hui dénommé Descartes, et mort à Stockholm dans le palais royal de Suède le 11 février 1650, est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne (voir cartésianisme), du Cogito et du dualisme du corps et de l'esprit. En physique, il est considéré comme le fondateur du mécanisme, et en mathématiques, de la géométrie analytique. Toutefois, certaines de ses théories, trop marquées par l'esprit du temps, ont été contestées (théories de l'animal-machine) ou abandonnées (théories des tourbillons ou des esprits-animaux). Sa pensée a été rapprochée de la peinture de Nicolas Poussin[1].

Sa méthode philosophique et scientifique, exposée à partir de 1628 dans les Règles pour la direction de l'esprit, puis dans le Discours de la méthode en 1637, affirme constamment une rupture par rapport à la scolastique enseignée dans l'Université. Elle se caractérise par sa simplicité (Descartes la résume en peu de règles, quatre en tout dans le Discours de la méthode) et prétend rompre avec les interminables raisonnements scolastiques. Elle prend pour modèle la méthode mathématique, cherchant à remplacer la syllogistique aristotélicienne utilisée pendant tout le Moyen Âge.

Descartes se rallie au système cosmologique copernicien, à l'instar de Galilée ; mais, par peur de la censure, il « avance masqué » (larvatus prodeo), diluant les nouvelles idées sur l'homme et le monde, découlant de la révolution scientifique, dans ses pensées métaphysiques, qui révolutionneront à leur tour la philosophie et la théologie. Sa conception de l'homme est, selon lui, intimement liée aux récents progrès de la recherche scientifique. L'influence de Descartes sera déterminante sur tout son siècle ; les grands philosophes qui lui succèderont développeront leur propre philosophie en rapport à la sienne, soit en opposition (Pascal, Spinoza, Leibniz), soit en accord

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