Mesdames et messieurs.
Il est possible que comme moi vous ayez été touché par la lecture de Mélancholia de Victor Hugo. Je souhaite aujourd’hui dénoncer devant vous mes chers confrères les conditions pitoyables des enfants dans le monde ouvrier. Je pense qu’il est inacceptable de laisser nos progénitures dès leur plus jeune âge, descendre œuvrer dans des trous effroyables pendant des heures dans des conditions d’esclaves. Et ce ne sont pas des cas isolés, car les enfants représentent 20pourcent des ouvriers à travailler dans ces circonstances abominables. L’industrialisation et le développement n’ont peut- être pas accru le nombre d’enfants au travail, car un grand nombre d’entre eux étaient auparavant affectés aux travaux des champs ou aux taches domestiques, mais quelles conséquences peut entrainer ce travail injuste d’exploitation des enfants dans l’univers infernal de l’usine ? Et qui sont alors ces enfants sur nos bancs d’écoles ? L’égalité est elle respecté dans le domaine de l’instruction ?

Avec pour simple prétexte de leurs petites tailles, et la facilitée à se glisser dans les galeries les plus étroites, les patrons et les parents envoient ses doux êtres risquer leurs vie dans les souterrains. Dès l’âge de huit ou neuf ans, les enfants sont employés à ses travaux qu’aucune machine ne peut exécuter. Les locaux sont souvent dangereux. Ils sont soumis à de mauvais traitements, à des punitions et le travail demandé est souvent excessif. Ils poussent des wagonnets remplis de charbon, au risque de se faire écraser quand, à bout de force, ils ne peuvent plus retenir la lourde charge. Ils subissent les mêmes risques que les adultes et vivent dans des conditions effroyables, parfois dès l’âge de six ans. Des journées de plus de 15heures pour les plus grands sans même parfois remonter à la lumières durant deux jours pour les plus chanceux. De plus, ils effectuent un boulot similaire à celui des adultes mais en gagnant juste assez de quoi s’acheter du