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L’UE paye des subventions à l’exportation et à la production de ses propres produits agricoles, mais aujourd'hui dans les marchés des capitales africaines on trouve des fruits et des légumes européens vendus à moitié de leur prix de production. On tue de cette façon l’agriculture africaine et on condamne des milliers de gens à la faim. La situation est catastrophique et c’est pour cela que Jean Ziegler (sociologue et économiste suisse, chargé par l’ONU d’écrire le rapport sur le droit à l’alimentation) propose de créer un statut de protection particulière pour eux.
La seule convention qui existe sur les réfugiés est celle de Genève en 1951, qui limite le droit d’asile aux réfugiés persécutés. Il faut créer un nouvel instrument de droit international, un droit de non expulsion provisoire pour ceux qui fuient la famine, comme celui qui a été créé pour ceux qui fuyaient la guerre du Kosovo, en attendant que la famine cesse. La pression de l’opinion publique est terrible et favorable.
L’Assemblée générale votera la recommandation quand elle sera transformée en résolution, mais on ne connaît pas la période.
L’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) dit à l’Europe que l’accord de Cotonou signé en 2000 ne fonctionne plus parce qu’il est asymétrique et qu’il faut en faire un autre en syntonie avec les règles de l’OMC, c’est-à-dire la libéralisation totale, la fin des taxations douanières, l’ouverture totale des marchés africains aux produits agricoles européens super subventionnés. Pour l’Italie et l’Allemagne, les taxes