Lexique du texte théâtrale – exemples issus de Georges Dandin, de Molière

1.

Un aparté : réplique qu’un personnage dit a part, pour lui-même, sans que les autres ne l’entendent ; l’aparté est toujours signale par une didascalie : « a part »
I, 2: Georges Dandin, a part. Ah! Pendarde de femme!

Une tirade : longue réplique qui peut être
Narrative : un personnage fait le récit d’événements qui se sont passés
I, 7 : Georges Dandin explique qu’il veut désabuser Mr et Mme de Sotenville.
Explicative ou argumentative : le personnage expose ou défend une thèse.
I, 6 : Angélique explique que ce n’est pas elle qui a dit a son mari qu’elle était amoureuse de Clitandre.

La stichomythie : échange très rapide de répliques très courtes (interjections, phrases très concises…)
I, 2: Lubin. Chut!
Georges Dandin. Comment ?
Lubin. Paix!
Georges Dandin. Quoi donc?

Le monologue : Un personnage seul sur scène dit a voix haute ce qu’il pense ou ce qu’il ressent
I, 1 : Le monologue de Georges Dandin au début de la pièce.

La didascalie : indication scénique qui relève de la parataxe auctorial (si vous la lisez, c’est d’un ton franchement «off » et différent des répliques).
Elle est utile pour comprendre les jeux de scènes. Il existe plusieurs types de didascalies : les didascalies peuvent indiquer : * Un lieu : au début de chaque acte : voyant sortir Lubin de chez lui * Un geste : elle prend un bâton et bat son mari, au lieu de Clitandre, qui se met entre les deux * Une attitude : ils vont s’asseoir au fond du théâtre * Un décor : à la fenêtre * La place des acteurs : pendant qu’il va lui parler d’un coter, Colin va de l’autre * Qui parle a qui : a Claudine * Un objet : il sort avec un bout de chandelle, sans les apercevoir ; elles entrent ; aussitôt elles ferment la porte

La scène muette : scène au cours de laquelle les personnages n’échangent pas de répliques. Dans ce cas, il s’agit uniquement d’un texte didascalique qui