Deshumanisation du monde moderne
En effet, les pays capitalistes traversent deux types de crises :
Une crise de la régulation du système économique : Nous sommes actuellement dans une société technicoservicielle de plus en plus exigeante en matière de qualification, ce qui exclu du marché du travail les individus les moins diplômés.
Une crise civilisationnelle : C’est une crise éthique qui met à mal les rapports entre les hommes. La perte de certaines valeurs (solidarité, respect, tolérance…) engendre l’exclusion sociale des personnes les plus vulnérables.
Afin de mieux comprendre la gravité de la crise civilisationnelle, nous pouvons procéder à une comparaison entre deux systèmes différents : Le système capitaliste (Le continent européen) et un système exclu « du monde mondialisé » (le continent africain).
Selon L.BERTALANFY dans son ouvrage : La théorie générale des systèmes, les sociétés industrialisées souffrent d’un mal moral lié au fait qu’il y a dé-anthropomorphisation de l’homme moderne.
L’homme moderne est à la fois homofaber (homme-dieu attiré par le tout savoir) et homoéconomicus (attiré par le tout avoir) qui rejette toute éthique. Ce dernier vit dans la virtualité (par le biais de divers moyens tels que la technique, la monnaie, la marchandise et le langage) ce qui l’empêche de percevoir la valeur des relations humaines.
Ainsi, l’homme moderne se caractérise par quatre types de comportements anti-démocratiques :
L’individualisme :
La tentation de l’avoir ne permet pas à l’homme moderne de réaliser le troisième mot de nos frontons : la solidarité. En effet, l’homoéconomicus est individualiste et rentre en compétition avec les autres ce qui génère obligatoirement des exclus. Au contraire, la solidarité, l’entraide, la cohésion