Dette de la zone euro
Stéphane Deo, économiste chez UBS Investment Research, commence à évaluer les conséquences d’une potentielle fin de l’euro. L’avenir sur l’union européenne et sa monnaie est donc actuellement partagé selon les économistes. Ce sujet laisse à penser que la possibilité même d’une nouvelle hausse des dettes doit être impérativement envisagée. Les dettes publiques des états représentant l’ensemble de leurs déficits accumulés. A partir de la situation actuelle des pays membres de l’Union Européenne, un avenir pour la zone euro face à une hausse généralisée des dettes publiques des états qui la composent est-il envisageable ? Néanmoins il faut garder à l’esprit que l’augmentation de la dette publique est aussi due à l’augmentation du service de celle-ci à cause de la méfiance, entrainant les pays dans un cercle vicieux en grande partie indépendant de leur volonté.
La détermination des conséquences d’une telle hausse est nécessaire pour comprendre dans quelle mesure la zone est menacée. Il faudra envisager dans un second temps, et comme paradigme principal, une hausse dans le cadre d’avancées politiques mineures, et de réponses conjoncturelles que les institutions pourraient apporter. Il conviendra enfin d’apporter des solutions allant au-delà d’une simple stratégie d’ajustement, tout en restant réalistes quant à leur opportunité respective.
I Les effets d’une hausse générale des dettes publiques
A) Une baisse de la notation financière des obligations d’États
- Agence de notation : En partie responsable de la hausse des taux d’intérêts Rôle pro cyclique
- Ils notent les variations de manières exagérées. De plus ce n’est pas en temps réel (Fr : 3 personnes)
- Ex : Grèce sur noté pendant trop longtemps.
B) Le service de la dette, nouveau gouffre financier
- Ces nouveaux actifs que seront les « euro-bonds », qui ne peuvent faire marcher la planche à