Dette publique
A . Définitions
La dette publique de la France, rigoureusement appelé dette brute de l’ensemble des administrations publiques françaises représente l'ensemble des engagements financiers, sous formes d'emprunts, pris par l’État, les collectivités territoriales et les organismes publics français ( comme les entreprises publiques, ou encore les organismes de sécurité sociale…).
La dette publique, « au sens de Maastricht » comme on l’a expliqué précédemment est estimée par l'Insee, à 1 591,5 Md€ soit Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 82,9 %, en hausse de 2,5 points par rapport au trimestre précédent. Au deuxième trimestre 2010, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 419,1 Md€.
Elle est le principal élément du passif du bilan des administrations publiques françaises (APU). Elle regroupe les dettes que les administrations publiques françaises ont contractées auprès de prêteurs privés, français ou non, sous forme d’emprunts d'État (obligations du Trésor, BTAN bons du trésor à intérets annuels…). Elle ne comprend pas les factures impayées et autres créances diverses, dont l'importance est bien moindre, mais qui sont aussi dans le passif comptable.
Les différents postes qu’on peut donc retrouver dans le passif du bilan et qui forment la dette sont l’Etat, les Organisme Divers d’Administration Centrale, Administration Publique Locale et les Administration de Sécurité Sociale.Comme on peut le voir sur le graphique la plus grosse part vient de l’Etat.
Elle ne tient pas compte des engagements hors bilan selon la norme comptable actuelle en effet, elle ne prévoit pas de compter les éventuels salaires des employés comme une dette, et la comptabilité d'un pays, fonctionnant de manière similaire à celle de toute entreprise, n'enregistre pas au passif (en dette) les salaires du personnel des exercices suivants. De façon symétrique et selon le même principe, l'État ne