Devoir 3 francais seconde
Chabert de Balzac paru en 1832. Ce passage a été rajouté par Balzac dans la dernière édition de son roman, en 1835.
[Contenu du passage] Derville retrouve le colonel à l’hospice de la Vieillesse et lui rend une dernière visite en compagnie de son ami Godeschal. Le spectacle du vieux bicêtrien inspire à l’avoué une longue tirade qui constitue la conclusion du roman. Le narrateur laisse les derniers mots à Derville, qui occupe, une fois de plus, la fonction de porte-parole de l’auteur. C’est donc un personnage et non le narrateur qui conclut le roman. [Problématique] Nous pouvons nous demander quelle vision du monde et du roman l’auteur expose ici. [Annonce du plan] Nous verrons d’abord que ce passage est une conclusion de l’histoire desdeux principaux personnages, Chabert et Derville, ainsi qu’une conclusion pessimiste sur la société. Nous étudierons enfin, en quoi ce passage propose également une réflexion sur la fonction du genre romanesque et sur le rôle de l’écrivain, tel que
Balzac le conçoit
Le dénouement permet de connaître le destin de Chabert et de Derville, tout en élargissant la réflexion à d’autres pans de la société On peut remarquer que l’histoire forme une boucle pour plusieurs raisons. Les procédés de narration sont les mêmes au début et à la fin. Nous avons un incipit in medias res qui commence par une phrase de dialogue, une exclamative : « Allons ! encore notre vieux carrick ! » et un excipit, lui aussi, au discours direct et débutant par une proposition exclamative : « - Quelle destinée ! s’écria Derville. ». Dans les deux cas, ce sont des juristes qui ouvrent et ferment le roman, ce qui leur donne une place particulièrement importante. Derville se présente ici comme un double de l’écrivain, dans la mesure où il conclut le roman au discours direct à la place du narrateur. Il prend ainsi le relais de la