devoir 4
La beauté du courant littéraire réaliste a longtemps été admirée, mais comme les époques changent, ces derniers évoluent aussi. Au début des années 1970, inspiré par la précision de la description de ce dernier, tout en laissant libre cours à la fiction du ressenti, le courant littéraire postmoderne a ouvert le chemin à une libre expression. À travers ce courant, par le genre littéraire de l’autofiction, Amélie Nothomb, notamment par le biais de son roman Stupeur et tremblements, démontre qu’elle a su trouver une voie salutaire pour s’accomplir et ainsi satisfaire sa quête identitaire. Fille d’un ambassadeur Belge et d’une mère Française, Nothomb a vu le jour au Japon. Elle y a passé les cinq premières années de sa vie, puis après, elle a vécu de multiples déménagements qui ont bouleversés son développement socioaffectif. Nous verrons que la quête de son d’identité d’origine, celle de femme ainsi que celle de l’individualisation l’ont propulsées vers la romancière renommée qu’elle est devenue aujourd’hui.
Pour débuter, le Japon a marqué vivement l’auteur étant le lieu du fondement de ses premières valeurs; elle en garde un souvenir clair inébranlable, digne d’un samouraï. Le pays du Soleil-Levant, représente pour elle la perfection, la beauté, l’amour, l’attachement, la loyauté, la stabilité, etc. Amélie, dévoile son attachement émotif lors qu’elle dit : «l’évocation de ces lieux mythologiques [Kansai, sa terre natale] me mettait les larmes aux yeux » (p. 23). De plus, cette dernière exprime bien son amour pour le pays de sa tendre enfance par une des pensées qu’elle a eue en parlant avec sa supérieure Fubuki « C’était là, aussi, que battait mon cœur depuis ce jour où, à l’âge de cinq ans, j’avais quitté les montagnes nippones pour le désert chinois » (p. 24). En ouvrant ainsi son cœur, l’auteur laisse transparaitre la souffrance du déchirement qu’elle a subie lors de son premier déménagement vers la Chine. Dès les