Devoir climats saison
Un propriétaire a donc intérêt à prendre en compte ces facteurs essentiels pour n’avoir aucune perte d’énergie.
Pour pouvoir comprendre ces résultats, il faut expliquer la répartition de l’énergie solaire à la surface de la Terre. En effet, l’existence de climats suggère que la surface de la Terre ne reçoit pas la même quantité d’énergie solaire selon la latitude et la période de l’année.
Un même rayonnement solaire va frapper de façon beaucoup plus oblique les pôles de la Terre (rayons rasants) que l’équateur à cause de sa sphéricité.
Ainsi, une même quantité d’énergie se répartit sur une surface de plus en plus étendue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur : la température de surface diminue alors de l’équateur aux pôles ; c’est ce qui explique l’existence de climats différents à la surface du globe.
En fonction de la saison, l’angle d’inclinaison des rayons lumineux varie. Par exemple à Paris, en solstice d’été (jour le plus long de l’année : 21 juin) cet angle est d’environ 70°, tandis qu’en solstice d’hiver (jour le plus court de l’année : 21 décembre), il est d’environ 23°. C’est pourquoi les professionnels établissent un angle d’inclinaison moyen par rapport aux différentes saisons sur une période annuelle afin de pouvoir avoir une productivité maximale annuelle des panneaux solaires installés sur un habitat.
Ainsi, dans l’hémisphère nord, la même quantité d’énergie se répartit sur une surface plus étendue en solstice d’hiver qu’en solstice d’été, ce qui explique l’existence de saisons. L’inclinaison constante de l’axe de rotation de la Terre et la révolution de la Terre autour du Soleil sont alors à l’origine de ces variations d’énergie solaire reçue selon la période de